Deux stagiaires des Artisans de la Fiction sont à l’honneur : Margaux Létang, élève de 2ème année, vient de remporter le concours de nouvelles Rue89 Lyon. Et David Conrad, ancien élève des Artisans de la Fiction produit à Lyon la pièce de théâtre qu’il a conçu aux Artisans de la Fiction : Sun7Café.
Extrait de l’interview de Margaux Létang par Rue89 Lyon : « Originaire du centre de la France, j’ai 32 ans et je travaille à Lyon dans le secteur culturel et associatif depuis la fin de de mes études en 2012. Installée à la Croix Rousse depuis cinq ans, je participe à l’excellent cycle d’apprentissage des Artisans de la fiction fondé par Lionel Tran. » (extrait de l’interview sur le site Rue89). Margaux Létang vient de remporter le concours de nouvelles « Lyon, des nouvelles de 2050 » organisé par Rue89 Lyon.
Margaux Létang : « Je venais de finir ma première année aux « Artisans de la fiction » et, histoire de ne pas perdre la main, je me suis inscrite au concours. C’était vraiment au départ dans l’optique de travailler en attendant la rentrée. Je me suis inscrite en même temps que Flavien Gache, un ami rencontré aux « Artisans », histoire de nous motiver à deux, de nous donner des deadlines, nous relire l’un l’autre.
Je n’avais jamais participé à ce type de concours avant, je me suis vraiment inscrite la fleur au fusil. Le sujet était très motivant par ailleurs, et j’apprécie beaucoup Rue89Lyon. Et puis c’est toujours intéressant d’être lue par des professionnels, même si c’est un peu intimidant. »
« Je suis une littéraire dans l’âme. J’ai toujours aimé écrire, mais ma pratique se cantonnait à un journal, à des notes personnelles, voire un peu de poésie, juste pour moi, à de l’écriture épistolaire… J’ai pas mal écrit « journalistiquement » pour des chroniques de concert par exemple, ou des émissions de radio. Mais je ne m’étais jamais lancée dans la fiction. »
« Après trois ans d’ateliers de théâtre, je me suis inscrite l’an dernier aux « Artisans de la fiction ». C’est vraiment Lionel Tran, mon formateur, qui m’a fait comprendre la différence entre écrire pour soi et écrire pour les autres. »
« Cette première année du cycle d’apprentissage « l’artisanat de la fiction » m’a permis de reprendre les bases, et surtout d’écrire, régulièrement, avec des objectifs, et avec des retours. Je suis d’un naturel un peu paresseux, la contrainte m’aide à m’organiser et à vraiment travailler. J’ai fini avec une nouvelle plutôt aboutie, dont j’étais fière, et qui a été autopubliée par les Artisans avec celles des autres élèves de 1ère et 2ème année dans un petit recueil. Une vraie joie ! »
« Je suis maintenant en 2ème année, avec 2 cours de 3 heures par mois, et plein d’analyses de nouvelles, de construction de personnages et d’univers narratifs, de « décorticage » d’intrigues fondamentales à faire à la maison. Et bientôt des nouvelles à rédiger. Je n’arrive pas à dégager plus de temps pour une pratique hors « Artisans » du coup, mais j’espère plus tard tenter une forme plus longue. C’est l’objectif aux « Artisans » : construire des formes toujours plus conséquentes, jusqu’au roman, qui sait ? Une autre paire de manches. »
Lire l’intégralité de l’interview sur le site Rue89 Lyon
SUN7 CAFE
David Conrad a fait partie de la première « promo » de stagiaires des Artisans de la Fiction, en 2014, aux tout débuts de la structure. C’est là qu’il a eu l’idée, créé les personnages et écrit la majeure partie de « Sun7 Café », pièce de théâtre qu’il a monté plus de 50 fois (notamment dans le off d’Avignon 2019).
La prémisse :
Au sous-sol d’un lieu inconnu se trouve un bar nouvellement nommé, Sun7 café. Eddy, le videur ne parvient pas à répondre à Tom (le DJ) qui l’interroge sur une lettre qui annonce la fermeture prochaine de Sun7 café. Marie, la patronne affirme qu’aucune fermeture n’est prévue et que ce soir “des beaux draps“, comme elle les nomme, viendront remettre à flot les comptes. Pour l’occasion, elle a fait floquer des tee-shirts. Bébert, l’homme à tout faire, adepte de la fouille des poubelles, devrait les apporter d’ici peu. Mais Marie ne s’est pas arrêtée là, elle a aussi prévu pour l’occasion d’installer du matériel de sonorisation pour Tom et de préparer des toasts pour les clients. Mais avec quel argent, l’interroge Tom ? Pour autant, personne ne croit à l’arrivée “des beaux draps“, et l’entrée de Bébert dans le bar a pour conséquence de précipiter le groupe devant une réalité qui le dépasse.
Sun7 Café sera monté au théâtre des Asphodèles, les 15,16,17 janvier à 20h30 . Réserver.
Sun7 Café est produit par la compagnie ZAD (Zone Artistique à Défendre)