On entend beaucoup de choses sur la créativité et la productivité islandaise en littérature, en musique et en design. On entend même que la localisation de l’île, posée sur une faille sismique à la croisée des continents européen et américain, générerait énergie artistique et prédispositions pour la création. Le succès éditorial d’un nombre croissant d’auteurs islandais en France donne l’occasion de se pencher plus sérieusement sur la question.
A travers l’interview croisée des auteurs Jón Kalman Stefánsson et Guðrún Eva Mínervudóttir, Julie Fuster a tenté de comprendre ce qui fait la singularité de leur écriture fictionnelle à travers un questionnement sur la technique du roman, l’importance de la structure narrative et la création des personnages.
Jón Kalman Stefánsson est un romancier reconnu dans le monde entier pour sa trilogie romanesque (Entre ciel et terre(2010), La Tristesse des anges(2011),Le Cœur de l’homme(2013)) et sa chronique familiale (D’ailleurs, les poissons n’ont pas de pieds(2015), À la mesure de l’univers(2017)) publiées chez Gallimard.
Auteure plus intimiste et moins connue en France, Guðrún Eva Mínervudóttir a publié un recueil de nouvelles chez Zulma (Quand il te regarde tu es la Vierge Marie, 1998), ainsi qu’un roman, Le Créateur (Autrement, 2008), et un recueil plutôt inclassable, entre le récit et l’autobiographie, Album (Tusitala, 2002).
Quand avez vous commencé à écrire de la fiction et à prendre au sérieux votre écriture ?
Jón Kalman : J’ai d’abord commencé en tant que poète, mon premier recueil a été publié en islandais en 1988 et à cette époque je pensais que la fiction ce n’était pas pour moi, ce n’était pas dans mon sang. Puis un jour j’ai lu un roman danois des années 30… il était plein d’énergie… et plein de whisky aussi (rires). Il a eu un réel impact sur moi, je me suis dit qu’il fallait que j’écrive de la fiction. Je m’y suis mis sans réfléchir, sans planifier, j’ai juste commencé à écrire.
Guðrún Eva : J’avais 18 ans et j’étais en vacances en Italie. Quelque chose s’est passé, une sorte d’accident qui m’a beaucoup inspiré. Quand je suis rentrée chez moi, j’ai essayé d’écrire sur cet accident. J’étais très lente et c’était extrêmement frustrant. J’ai dû ré-écrire ce livre des dizaines de fois, encore et encore, et ça a été une très bonne école. Je demandais à mon entourage de me relire et de me conseiller.
Avez vous pris des cours de creative writing ?
Jón Kalman : Non, ça n’existait pas à mon époque. Mais même si ça avait existé je n’en aurais pas pris. Par contre je suis convaincu qu’aucun auteur ne peut faire l’économie de l’apprentissage de l’écriture. Que ce soit par des cours de creative writing ou par d’autres moyens.
Guðrún Eva : Non, à mon époque les cours de creative writing n’existaient pas à l’Université et nulle part ailleurs non plus en Islande. J’ai dû m’enseigner à moi-même par la ré-écriture, apprendre par l’expérience. Avec des camarades auteurs, nous relisons mutuellement notre travail et nous nous critiquons. C’est comme ça que nous nous faisons progresser.
Depuis quelques années j’enseigne le creative writing à l’Université d’Islande. Je pense que les cours de creative writing permettent de gagner un temps considérable, on apprend les mêmes choses que ce qu’on apprendrait seul mais de manière beaucoup moins douloureuse. En tant que professeur, je vois à quel point certains auteurs progressent grâce aux cours, je vois aussi que l’écriture n’est pas un sport individuel. Les gens s’inspirent et surtout se corrigent les uns les autre. C’est un sport collectif.
Si vous n’avez jamais pris de cours de creative writing, qu’est ce qui vous a le plus formé – techniquement – en tant qu’auteur ?
Jón Kalman : Pour un auteur, c’est essentiel de lire, c’est ce qu’il y a de plus important. Lire tout ce qui tombe sous la main et si possible dans sa langue maternelle. Parce que votre langage est votre outil. Mieux vous savez le manier, plus grandes et plus intéressantes sont vos possibilités. Il faut donc lire le plus possible, les auteurs anciens et les auteurs contemporains. Plus on lit, plus on apprend.
Guðrún Eva : La lecture pénètre votre subconscient, vous lisez et vous repérez – sans le savoir parfois – ce qui fonctionne dans une histoire et ce qui ne fonctionne pas. Ce qui crée une tension narrative, ce qui touche profondément.
Je lis beaucoup de livres sur le creative writing. Ceux qui sont le plus utiles sont ceux sur la structure des scénarios de films. Les auteurs de scripts sont beaucoup moins timides que les auteurs de littérature, en partie parce qu’ils doivent faire avec un budget incroyablement conséquent. Ils se doivent d’être efficaces. Du coup ils n’ont pas peur de dire des choses comme “Au bout de 11 minutes de film, il faut absolument introduire le second personnage principal”. Bien sûr je ne suis pas leurs préceptes à la lettre mais je m’informe, j’absorbe. C’est très intéressant.
Combien de fois avez ré-écrit votre premier roman ?
Jón Kalman : J’ai écrit deux premiers romans. Ils étaient incroyablement mauvais, tellement mauvais que j’ai dû les jeter. Il n’y avait rien de bon à garder. Je me rappelle m’être assis chez moi, à Reykjavik, pour écrire ma lettre d’adieu à la littérature. Je pensais que j’étais un raté. C’était vraiment la fin du monde pour moi.
Guðrún Eva : J’ai ré-écrit mon premier roman pendant plusieurs années, même si le première version ne m’a pris qu’une seule année. Ce qui était une sacrée performance puisque, en même temps, j’étudiais et je travaillais à plein temps. Je n’ai pas beaucoup dormi pendant cette année-là mais j’étais jeune et quand vous êtes jeune vous pouvez faire ce genre de choses. Je brûlais d’inspiration. J’ai donc écrit ce roman, puis je l’ai ré-écrit pendant plusieurs années. Puis je l’ai auto-publié en dix copies. C’était une excellente école.
Faites-vous beaucoup de recherches avant de vous lancer dans l’écriture d’un roman ?
Jón Kalman : Avant d’écrire Entre ciel et terre, j’ai fait des recherches pendant huit mois. En Islande, toutes les archives des journaux sont disponibles sur internet, ce qui veut dire qu’on peut rester chez soi et lire des journaux de 1890. A cette époque il y avait un excellent journal à Ísafjörður (ndrl. village dans les fjords de l’ouest islandais) qui sortait trois fois par semaine. J’ai lu tous les articles sur une période de 10 ans. Ça a donc pris du temps, et en parallèle je lisais des livres aussi, sur l’Islande à la fin du XIXème siècle, sur la pêche. C’est très drôle de se plonger complètement dans une époque mais à la fin je devenais fou. Je suis un écrivain donc si je n’écris pas je deviens fou. Quand vous écrivez sur une période historique c’est très important de la connaitre parfaitement afin d’être capable d’y évoluer librement.
Pour moi, j’ai lu des articles et des livres jusqu’à ce que j’ai le sentiment que je pouvais en faire quelques chose. Je ne m’intéresse pourtant pas tellement à aller à fond dans les détails, à l’exactitude des vêtements ou du vocabulaire employé à cette époque là. J’écris une histoire qui se passe 130 ans avant ma naissance, bien sûr que je vais rater des éléments. En plus je ne suis pas historien et ce n’est pas mon but de l’être. Le plus important c’est de conserver un rythme et une atmosphère.
Recréer une atmosphère est beaucoup plus important que l’exactitude factuelle. L’idée c’est de créer, pas d’imiter. Dans le premier volume de Entre ciel et terre j’ai d’ailleurs glissé un message que personne n’a relevé : à un moment de l’histoire un des personnages cite une femme-poète islandaise qui, factuellement, est née vingt ans après l’époque où se situe mon histoire. En faisant ça, je voulais indiquer au lecteur que je ne faisais que créer et non pas imiter. Mais personne n’a jamais relevé !
Guðrún Eva : J’ai eu l’idée du Créateur en lisant un article dans Marie Claire pendant une résidence d’écriture à Paris. Je suis tombée sur un article à propos d’un homme qui réalisait des poupées sexuelles, il y avait aussi des interviews d’hommes qui achètent ces poupées. J’ai toujours été intéressée par écrire sur le rapport entre le corps et l’esprit et je trouvais que c’était une façon intéressante d’aborder le sujet. Maintenant je me souviens, à cette époque j’avais une autre histoire en tête. Une histoire au sujet d’une mère célibataire au bord de la crise de nerfs. Ces deux idées sont rentrés en collision. Ça me donne la chair de poule quand j’y pense.
On peut travailler de manière complètement aveugle pendant des semaines, et à un moment, sans qu’on sache vraiment comment, tout s’aligne. Ça s’est passé comme ça pour tous mes romans. En tout cas oui, l’article m’a juste donné l’idée de l’histoire. Ensuite j’ai fait énormément de recherches sur le sujet des poupées sexuelles. J’ai lu des livres, j’ai regardé des documentaires. Pour des raisons étranges, les lecteurs ont toujours une grande satisfaction à la lecture d’un texte qui détaille précisément une routine ou un travail manuel. Il fallait que je sois précise.
Comment préparez vous la structure de votre roman ?
Jón Kalman : Je suis très intéressé par le travail de la structure, notamment quand je lis des romans je m’intéresse toujours à la façon dont ils sont montés. Par contre, quand j’écris un roman moi-même, je ne pense pas à la structure. Je me mets juste à écrire. C’est comme improviser en musique, on commence sur un thème et instinctivement on sait s’il on doit accélérer, ralentir, passer dans un mode mineur ou quand s’arrêter. C’est exactement pareil quand j’écris de la fiction, je reste attentif à la rythmique intérieure du roman. Je me laisse porter par l’histoire. La structure est incroyablement importante car tout le roman en dépend. Donc je ne la prépare pas mais je la ressens pendant l’écriture. Je n’applique pas une structure sur mon histoire, la structure vient de l’intérieure de l’histoire elle-même.
C’est très instinctif, ça me demande d’être incroyablement concentré. Et le risque c’est de se perdre. D’ailleurs très souvent je me perds et je dois re-penser ou ré-écrire toute une partie de mon histoire. En particulier lorsque je commence un nouveau roman. Je ne comprends pas les auteurs qui planifient tout leur roman avant même de l’écrire. Pour moi la littérature c’est l’art de l’inattendu. Et si on prépare l’inattendu, en quoi est-ce de l’inattendu ? Bien sûr, un auteur de thriller ou de romans policiers pense très différemment, mais je ne peux parler que de ma propre pratique du roman. Je ne planifie rien, ce qui ne veut pas dire que mon roman n’est pas structuré. Une fois encore, la structure vient de l’intérieur de mon histoire, c’est mon histoire qui la dicte au fur et à mesure.
J’ai déjà essayé de planifier, mais ce que je planifie part en fumée dès que je me mets à écrire. Si je prends des notes, je n’en utiliserai que 5%. Par contre, je ne dis pas que prendre des notes est inutile. Parfois c’est essentiel de vous préparer de la mauvaise manière. Mettons que vous vouliez aller au Japon et que vous vous êtes préparé pour ça. Mais quelque chose dans votre voyage se passe mal et vous vous retrouvez sur la lune. Bon. Vous n’auriez jamais atteint la lune si vous ne vous étiez jamais mal préparé pour aller au Japon (rires).
Un bon exemple de mon incapacité totale à m’organiser c’est quand j’ai commencé l’écriture d’Entre ciel et terre. Je partais pour l’écriture d’un seul roman. Puis j’ai compris que j’avais trop de matériaux et j’ai écrit deux romans. Puis j’ai compris que j’avais encore trop de matériaux pour deux romans donc j’en ai écrit un troisième. Au début du troisième j’étais terrifié à l’idée de devoir en commencer un quatrième… toujours à partir de la même histoire. Heureusement ça s’est arrêté là.
Guðrún Eva : En général j’ai une idée précise : une phrase, une situation, un retournement narratif… n’importe quoi. Je pars de cette situation et je vois où ça m’amène. Je trouve la structure au fur et à mesure de l’écriture. J’ai réalisé que si je planifie tout en avance, mon histoire sera moins riche alors que si je laisse la structure s’accorder à mes personnages, mon subconscient a plus de temps pour fonctionner et il rend mon histoire bien plus intéressante. Je pense beaucoup à la structure, mais j’y pense pendant que j’écris. Ce qui me demande parfois de revenir 15 pages en arrière et tout ré-écrire. Après le premier jet, je prends mes instruments de chirurgien et je retire d’énormes parties du texte.
Au départ j’ai toujours envie de tout expliquer au lecteur, pourquoi mon personnage agit comme ceci ou comme cela, quel est son passé etc. Et donc au final je dois retirer d’énormes parties de mon roman. Mais ça fait partie du travail : je dois écrire ces passages non-nécessaires pour donner naissance aux passages nécessaires. C’est comme monter un échafaudage : si on construit quelque chose, on a besoin d’un échafaudage mais on a aussi besoin de retirer l’échafaudage au final. L’échafaudage doit partir, mais ce n’est pas douloureux, on est pas en train de détruire quoi que ce soi : une maison a toujours l’air bien plus belle une fois que l’échafaudage a été retiré.
J’ai vraiment dû apprendre à travailler la structure, ce n’est pas quelque chose qui fait partie de mon ADN. Je n’ai jamais eu besoin de travailler mon style, comme certains auteurs peuvent le faire, car pour moi il est très instinctif, par contre, j’ai dû énormément batailler pour comprendre comment faire fonctionner la structure d’un roman.
Ensuite j’ai la règle des 40 pages. Lorsque j’arrive à la page 40 de mon roman, je le donne à lire à d’autres personnes. Je pense que c’est crucial d’avoir des retours au moment même de l’écriture. Je confie mon roman a des amis très différents qui injectent leurs propres esprits dans mon livre, leurs propres idées. Ça rend le livre plus riche. Par exemple, j’avais donné mes 40 pages à une amie qui est revenue de sa lecture en disant : “Ce personnage là, il est homosexuel n’est ce pas ?”… et je me suis dit : “Oh mon dieu, oui, elle a complètement raison, je ne m’en étais pas rendu compte”. Et ça été très important pour mon histoire ensuite.
Je ne me pose pas la question d’écrire une bonne histoire ou non. Quand je relis mon travail, j’essaye de voir où je perds ma propre attention. Si moi-même je ne peux pas m’intéresser à mon propre travail, qui va l’être ? A l’inverse, si je peux être intéressée par mon histoire, je sais que d’autres gens pourront l’être. Pas tous, mais certains.
Comment créez-vous vos personnages et comment choisissez vous le point de vue que vous allez traiter ?
Jón Kalman : Pour D’ailleurs les poissons n’ont pas de pieds, la première image que j’avais en tête c’était celle d’Ari jetant ses affaires sur le sol de la salle à manger et s’en allant. Je savais que c’était connecté à un échec dans sa vie, à sa difficulté à s’y confronter. Ensuite j’ai pensé que son échec n’était pas seulement un échec qui lui était personnel mais qui avait aussi sa place dans la vie de ses parents et de ses grand-parents, comme c’est très souvent le cas dans une famille : la répétition d’une même erreur, la transmission d’un secret aux dépends de certains membres… L’unique avantage qu’un écrivain puisse avoir c’est que les humains sont incroyablement imparfaits, la vie est imparfaite, faite d’échecs et de désirs inassouvis. Dans cette perspective, créer un personnage c’est trouver qui il est mais aussi ce qu’il a appris tout au long de sa vie, sa façon personnelle de réagir aux événements.
Je ne crois pas qu’on puisse créer un personnage, vraiment je n’y crois pas. On ne peut pas créer une personnalité de manière mathématique. C’est impossible de créer un personnage avant de créer une histoire. Bien sûr c’est mieux d’avoir une vague idée de qui est son personnage mais on n’a pas besoin de détails. Ça me rappelle cette énigme : si Dieu est tout-puissant, alors il a la capacité de créer un rocher si lourd que lui-même ne pourra pas soulever. Mais s’il ne peut pas soulever le rocher, alors peut-on toujours dire que Dieu est tout-puissant ? C’est la même chose pour la fiction. Vous créez quelque chose que vous ne pouvez soulever. Toute fiction est plus vaste que son auteur. On ne peut tout prévoir.
En Islandais, le mot “littérature” est composé de deux mot : “poème” et “créer”. Etre un poète c’est être capable de décrire des choses que vous n’avez vous-même jamais vécu. Vous pouvez créer des mondes, des états d’esprit, sans les avoir expérimentés. Il s’agit de ressentir l’humain en toute chose. Bien sûr, tous les auteurs sont différents. Certains seront très forts pour avoir l’intuition de ce qu’est la réparation d’une voiture et feront une très bonne histoire sur la vie d’un mécanicien, d’autres pour avoir l’intuition de la jet-set et feront une très bonne histoire basée sur ce monde-là…
Même les plus grands auteurs ne peuvent aborder tous les sujets. Je pense même qu’un excellent auteur ne peut aborder que deux ou trois sujets, sur lesquels il travaillera toute sa vie. On n’a que quelques sujets dans notre sang d’écrivain et c’est sur ceux-là que nous avons vraiment quelque chose à apporter, une histoire à dire.
Vous pouvez donc écrire sur des sujets que vous n’avez jamais vécu, donner vie à des personnages que vous n’avez jamais été. Pour ma part je n’ai jamais été marin. Je suis trop sujet au mal de mer. J’ai essayé de l’être quand j’avais 15 ans, j’ai travaillé sur un bateau pendant trois semaines et je n’ai pas tenu. J’ai été malade tout le long. Pourtant j’ai été capable de décrire la vie de six marins partis en mer, au début du XX ème siècle. Je n’ai jamais vécu cette situation, mais quand je l’écrivais c’est comme si j’y étais.
Guðrún Eva : Je crois dans l’idée que nous abritons beaucoup de personnages en nous-même. Hommes ou femmes. Par exemple, Sveinn du Créateur, c’est moi. Ecrire sur le genre opposé ça peut être un peu compliqué bien sûr. Mais j’ai développé quelques techniques. Dans la première version du roman, j’avais beaucoup plus de personnages masculins. Lorsque j’ai apporté mon manuscrit à mon éditeur, il m’a dit : “Eva, je ne sais pas ce que c’est, mais tes personnages masculins sonnent faux. Ils ne sonnent pas comme des hommes”. J’ai re-lu mon livre plusieurs fois et je l’ai ré-écrit. J’ai retiré toutes les excuses des discours masculins. Dans les monologues intérieurs masculins, j’ai retiré toutes les formes de doute. Et j’ai ramené mon manuscrit à mon éditeur. Il l’a relu et il a dit : “Incroyable, qu’est ce que tu as fait ? Ça fonctionne parfaitement maintenant”.
Interview, traduction : Julie Fuster
Jón Kalman Stefánsson (ouvrages traduits en Français uniquement) :
Entre ciel et terre, traduit en français par Éric Boury, Editions Gallimard,2010
La Tristesse des anges, traduit en français par Éric Boury, Editions Gallimard, 2011
Le Cœur de l’homme, traduit en français par Éric Boury, Editions Gallimard, 2013
D’ailleurs, les poissons n’ont pas de pieds, traduit en français par Éric Boury, Editions Gallimard, 2015
À la mesure de l’univers, traduit en français par Éric Boury, Editions Gallimard, 2017
Guðrún Eva Mínervudóttir (ouvrages traduits en Français uniquement) :
Pendant qu’il te regarde tu es la Vierge Marie, traduit par Catherine Eyjólfsson, Editions Zulma, 1998
Album, traduit par Catherine Eyjólfsson,Les Editions Tusitala, 2002
Le Créateur, traduit par Catherine Eyjólfsson, Autrement, 2008
Rencontre exceptionnelle avec Jón Kalman Stefánsson, à la Librairie Vivement Dimanche
Vendredi 14 septembre 2018 – de 19 h à 21 h00
Toute l’équipe de la Librairie Vivement Dimanche à l’immense plaisir de recevoir l’un des plus grand auteur contemporain de littérature et il vient spécialement à Lyon, depuis l’Islande, pour vous rencontrer !
La rencontre sera agrémentée par une lecture d’Ásta par le comédien Denis Déon.
Réservations