Michèle Pedinielli, née en 1968 à Nice, est une romancière française dont l’œuvre plonge dans les méandres de la fiction noire. Issue d’un mélange de cultures corse et italienne, elle a d’abord exercé le métier de journaliste avant de se consacrer pleinement à l’écriture.
Après des années passées dans le journalisme, Michèle Pedinielli décide de s’autoriser à explorer le monde de la fiction. Sa première incursion dans ce domaine se produit en 2015, lorsqu’elle participe au concours de nouvelles du festival Toulouse Polar du Sud et se classe parmi les finalistes. Ce succès la conforte dans son désir d’écrire, et elle se lance alors dans la création de romans noirs.
« Je me suis autorisée à écrire un roman noir parce que j’avais besoin d’écrire une lettre d’amour à la ville de Nice, que j’aime. C’est comme ça que j’ai commencé à écrire de la fiction. »
C’est à Nice, sa ville natale, que Michèle Pedinielli puise son inspiration pour ses récits. Elle y trouve un terrain fertile pour situer ses intrigues, qui se déploient dans un décor empreint de mystère et de complexité. Pour elle, écrire du noir ne se limite pas à résoudre une énigme, mais c’est plutôt l’occasion de plonger dans les rouages de la société, d’explorer les aspects socio-économiques et politiques qui façonnent son environnement.
« Ce qui m’intéresse finalement dans un polar, ce n’est pas tellement une enquête facile. C’est sympa, mais en fait, tout l’or du roman c’est tout ce qui se passe autour. »
Son expérience de journaliste lui confère un souci du détail et de la cohérence, des qualités qui se retrouvent dans ses écrits. Michèle Pedinielli prend soin de s’imprégner de son sujet, que ce soit en vérifiant les données météorologiques pour situer son histoire dans le temps ou en se documentant sur des événements historiques pour enrichir ses récits.
Pour Michèle Pedinielli, l’écriture est un processus organique. Elle écrit quand l’inspiration se manifeste, souvent la nuit ou tôt le matin, lorsque son esprit est encore imprégné des rêves de la veille.
« Toutes les nuits, des personnages me parlent, j’entends des voix. Je suis un peu la Bernadette Soubirous du Sud-Est ! »
Malgré son succès, Michèle Pedinielli reste humble et ouverte aux conseils. Elle encourage les aspirants écrivains à ne pas se censurer et à s’entraîner en participant à des concours de nouvelles. Pour elle, l’acte d’écrire est une aventure, un voyage où chaque mot compte et où chaque histoire est une exploration de l’âme humaine.
Avec son approche sincère et son engagement envers son art, Michèle Pedinielli continue de captiver ses lecteurs et de les entraîner dans des univers sombres et envoûtants, où le mystère règne en maître et où chaque page réserve son lot de surprises.