Piergiorgio Pulixi, écrivain italien de renom, se distingue par son approche méticuleuse et immersive du genre policier et du thriller. Avec une formation classique et une expérience de vie diversifiée, Pulixi transcende le simple divertissement pour toucher des questions sociales et psychologiques profondes. Ses œuvres, reconnues et primées, abordent des thèmes tels que le féminicide, la violence contre les femmes, et les dilemmes moraux. En tant qu’enseignant en creative writing, il inspire la prochaine génération d’écrivains à explorer la condition humaine avec rigueur et passion.
Piergiorgio Pulixi, né à Cagliari en 1982, s’est imposé comme une figure distinctive dans le genre policier et du thriller. Formé dans les études classiques, il a vécu à Londres avant de s’installer à Milan. Il est membre du collectif d’écriture Mama Sabot, fondé par son mentor, Massimo Carlotto. Pulixi a débuté avec la saga de l’inspecteur Biagio Mazzeo en 2012, poursuivie par la série « Les chants du mal » avec le commissaire Vito Strega, explorant le mal et la justice.
Pulixi aborde également des thèmes sociaux comme le féminicide et la violence contre les femmes. Son engagement dans l’enseignement de l’écriture créative et sa participation à des festivals littéraires enrichissent le paysage littéraire italien. Son œuvre « L’Île des âmes/L’isola delle anime » a remporté le prix Scerbanenco, illustrant sa capacité à mêler intrigue policière et critique sociale.
« Le but de la littérature, c’est de toucher émotionnellement les gens et de changer un peu leur regard sur le monde. »
La formation classique de Pulixi et son expérience diversifiée se reflètent dans la profondeur de ses récits. Sa participation au collectif Mama Sabot a renforcé son approche narrative, créant des histoires qui transcendent le simple divertissement pour toucher des questions sociales et psychologiques.
« J’imagine que raconter une histoire, c’est une grande partie de la littérature, mais pour moi, c’est surtout une question d’émotion. »
Pulixi cite des influences variées, de Shakespeare à Stephen King. Ces influences se manifestent dans ses intrigues complexes et ses personnages nuancés, souvent confrontés à des dilemmes moraux.
« Peut-être que l’influence la plus importante, si je dois choisir, je dirais Stephen King. »
En tant qu’enseignant en creative writing, Pulixi insiste sur l’importance de la structure narrative, du développement des personnages et de l’ancrage dans la réalité pour créer des histoires captivantes. Il encourage ses élèves à observer le monde et à explorer des thèmes difficiles.
« La lecture est le carburant à la machine de l’écriture. Sans la partie lecture, on ne va nulle part. »
Bien qu’il soit principalement ancré dans le noir et le policier, Pulixi ne se limite pas à ces genres. Ses œuvres traversent différents genres pour explorer des thèmes universels tels que la justice, le mal et la rédemption.
« Chaque écrivain est différent. Il faut comprendre la façon dont les gens pensent, leur façon de créer et essayer de trouver cette solution au problème. »
Pulixi utilise ses romans pour dépeindre la société italienne, abordant des questions morales, le droit et la justice, et la nature du bien et du mal. Son exploration profonde des thèmes policiers montre une société complexe et un sens aigu de la psychologie humaine.
« Je parle beaucoup de droit et de justice, du bien et du mal, et même de la façon dont le mal transforme un peuple. »
Pulixi est également favorable à l’hybridation des genres, estimant que cela permet de mieux capturer la complexité de la société contemporaine.
« Je trouve que nous vivons dans une époque très complexe. Combiner les genres permet d’analyser plus en profondeur la psychologie du personnage et la complexité de la société. »
Pour les auteurs débutants, Pulixi conseille de lire autant que possible et de persévérer, soulignant l’importance de la patience et de l’éthique de travail.
« L’écriture, c’est une question de patience et de régularité. Il faut le faire de manière professionnelle et ne jamais se décourager. »
Concernant l’impact potentiel de l’intelligence artificielle sur la littérature, Pulixi espère que les émotions humaines continueront de distinguer les écrits des œuvres générées par des machines.
« L’émotion est le seul moyen qui nous sépare des machines. Investir émotionnellement dans nos livres, c’est la clé. »
En somme, Piergiorgio Pulixi est un écrivain engagé et rigoureux, explorant la condition humaine à travers le prisme du genre noir, et son enseignement reflète cette passion et cette rigueur, inspirant la prochaine génération d’écrivains à poursuivre l’excellence et l’authenticité dans leur travail.